Chez de nombreuses jeunes filles, la passion pour la petite enfance s’installe très tôt. Est-ce une prédisposition naturelle que de vouloir s’occuper des nouveaux nés, de leur apporter le soin et le confort dont ils ont besoin ? Dans une société ou même les mamans courent entre les heures de bureau, l’infirmière puéricultrice jour un rôle clé dans les premières semaines de la vie de bébé, mais apporté également soutien et réconfort auprès de la jeune maman.
Si le terme de « puéricultrice » est souvent associé à la nounou en général, il faut savoir qu’il désigne en fait une infirmière spécialiste de la petite enfance, possédant des connaissances médicales spécifiques à l’enfant en bas âge. Qu’elle officie en milieu médical (hôpital), en crèche ou en PMI, l’infirmière puéricultrice crée le lien entre le pédiatre et les parents, et possède les connaissances nécessaires pour encadrer une équipe d’auxiliaires puéricultrices ou d’assistantes maternelles.
Comment devenir infirmière puéricultrice ?
L’infirmière puéricultrice officie principalement en milieu médical, ou au sein de l’équipe d’encadrement d’une crèche ou d’une PMI. La formation infirmière puéricultrice est accessible sur concours, mais uniquement pour des candidates possédant déjà un diplôme d’Etat d’infirmière généraliste (soit BAC+3) ou de sage-femme (équivalant à BAC+5). La plupart des candidates passant le concours infirmière puéricultrice sont issues d’une formation d’infirmière (seules 5% viennent d’une école de sage-femme).
Au sein d’une des 30 écoles agréées pas le Ministère de la Santé, la future infirmière puéricultrice suivre une formation spécialisée de 12 mois, centrée sur des considération médicales de la vie de l’enfant de 0 à 15 ans, sur les maladie infantiles et la prévention médicale, sur l’environnement social et familial, et sur l’exercice de la profession elle-même. Sur toute l’année de formation, les candidates suivront environ 650 heures de cours théoriques et pratiques, et plus de 710 heures de stages et travaux dirigés.
Infirmière puéricultrice : salaire et carrière…
A l’issue de la formation, le travail est assuré ! En effet, dans les hôpitaux, les cliniques et les crèches françaises, l’emploi d’infirmière puéricultrice est en plein essor. Le taux de natalité en France est en légère hausse, et le nombre de professionnelles de la petite enfance ne parvient pas toujours à faire face à la demande…
Avec des débouchés très intéressants dans certaines régions (notamment l’Ile de France ou la région Rhône-Alpes), les infirmières puéricultrices en début de carrière peuvent espérer toucher environ 1600 euros bruts par mois (probablement plus selon les heures d’astreintes et les gardes). Ce salaire peut évoluer rapidement selon la tournure que prend la carrière de la jeune professionnelle, et peut augmenter de manière substantielle en quelques années seulement.
Après avoir officié plus de 5 ans en hôpital ou en clinique, l’infirmière puéricultrice peut se délocaliser dans une crèche ou un centre PMI (Protection Maternelle et Infantile), pour prendre la tête d’une équipe d’auxiliaires puéricultrices. Faisant toujours appel à ses connaissances médicales, elle pourra cependant réorienter ses activités vers une approche plus préventive et sociale, en contact plus étroit avec le milieu familial.
Le métier d’infirmière puéricultrice : une passion et une carrière assurée !
Si le chemin pour devenir infirmière puéricultrice peut paraître quelque peu long (BAC+4), il faut noter que c’est un choix de carrière particulièrement intelligent. En effet, la demande est en constant essor, et les possibilités d’évolution professionnelle sont certaines.
Si devenir infirmière puéricultrice représente pour certaines la simple concrétisation d’une passion pour la petite enfance, c’est aussi la manière d’accéder à une profession à la rémunération attractive, touchant souvent à des milieux sociaux intéressants et possédant de multiples facettes…