Selon le ministère de la santé, 99% des auxiliaires puéricultrices sont des femmes… Est-ce vraiment une surprise, dès lors que l’on pousse un peu l’investigation pour comprendre en quoi consiste le métier d’auxiliaire puéricultrice, et que l’on se rend compte qu’il demande une certaine fibre maternelle.
Sans vouloir mettre l’homme de coté dans l’exercice de ce merveilleux métier, force est simplement de constater que celles qui ont choisi de devenir auxiliaire puéricultrice ont probablement suivi la passion pour l’enfant qui les animaient, et l’ont transformé en une vraie carrière professionnelle, mettant en exergue des qualités humaines, pédagogiques et organisationnelles certaines.
A la question que se posent nombre de jeunes filles et de femmes désireuses de mettre leur passion au profit de l’enfant en bas âge, voici quelques éléments de réponses pour éclairer la voie. Comment accéder à ce métier ? Existe-t-il un concours auxiliaire puéricultrice ? En bref : comment devenir auxiliaire puéricultrice ?
Devenir auxiliaire puéricultrice : réussir le concours d’entrée en école…
La formation auxiliaire puéricultrice est ouverte à toute personne âgé de minimum 17 ans, sans limite d’âge supérieur. Ainsi, dans le cadre d’études tardives ou d’une requalification professionnelle, la formation auxiliaire puéricultrice est une excellente option. Par ailleurs, aucun diplôme préalable n’est nécessaire.
La sélection pour l’entrée à l’école s’effectue uniquement sur concours ; concours dont les dates varient selon les régions de France et l’école choisie. Très généralement, le concour auxiliaire puéricultrice a lieu pendant la première moitié de l’année (entre janvier et juin), pour préparer une rentrée au mois de septembre, mais certaines écoles débutent néanmoins leur formation au mois de janvier. Si vous suivez des études, aménagez quelques semaines dans votre emploi du temps pour effectuer quelques révisions, et libérez-vous pour les dates d’examen !
Le concours d’entrée en école de puériculture comporte :
- Une épreuve écrite d’une durée de 1h30, en 3 parties ; la première partie portant sur la culture générale du domaine sanitaire et social, la seconde partie sur la biologie humaine et les mathématiques, et la troisième partie sur les aptitudes au raisonnement logique ou aux capacités organisationnelles.
- Une épreuve orale de 20 minutes, décomposée en 2 parties ; la première partie ayant pour but un exposé sur un des thèmes du secteur sanitaire et social, la seconde partie ressemblant plus à un entretien de motivation.
Pour l’entrée à l’école d’auxiliaire puéricultrice, les meilleurs sont sélectionnés, et l’obtention d’une note inférieure à 10 sur 20 est éliminatoire d’office. Il est important de noter également que toute candidate possédant déjà un diplôme homologué de niveau IV ou plus délivré dans le cadre de la formation initiale ou continue, un diplôme du secteur sanitaire et social de niveau IV ou plus élevé, ou ayant suivi la première année de la formation au Diplôme d’Etat d’Infirmier sont dispensés de l’épreuve écrite du concours d’auxiliaire puéricultrice.
Auxiliaire puéricultrice : formation d’une année en école spécialisée…
Après avoir réussi le concours d’entrée, les candidats sont admis à suivre la formation d’auxiliaire puéricultrice. Cette formation s’articule autour de 17 semaines de cours théoriques, ponctuées de 24 semaines de stages en milieu professionnel (en maternité, en crèche, en structure d’accueil pour enfants et dans un service d’accueil pour enfants en situation de handicap physique ou mental).
La formation porte sur des domaines aussi variés que l’accompagnement et l’éveil de l’enfant dans sa vie de tous les jours, les soins spécifiques au jeune enfant, les relations sociales et la communication en général, les notions médicales ayant attrait aux personnes de tout âge, l’hygiène ou l’organisation et l’information dans le milieu du travail.
A l’issue de la formation, l’auxiliaire puéricultrice peut exercer légalement sous la houlette d’une équipe d’infirmiers ou de puéricultrices (à ne pas confondre avec l’auxiliaire puéricultrice !), et réalise nombre d’activités dans le but d’éveiller et de développer l’autonomie de l’enfant, d’améliorer son bien-être, et de veiller à ses soins et à son hygiène. Une auxiliaire puéricultrice débutante peut espérer un salaire d’environ 1400€, et une progression professionnelle vers des postes tels qu’infirmier ou éducateur pour jeunes enfants.