Comment devenir puéricultrice : ou comment savoir répondre aux premiers besoins de l’enfant

Assistante maternelle, auxiliaire parentale, puéricultrice : autant de termes sonnant harmonieusement autour du thème de la petite enfance…  Mais comment identifier clairement les différences entre ces trois métiers pourtant complémentaires ?  Quels sont les rôles de chacune ?  Où poser les limites de leurs responsabilités ?  Quelles sont leurs spécialités ?  Quelle cursus scolaire ou quelle formation suivre pour accéder à l’une ou l’autre profession ?

Si l’assistante maternelle et l’auxiliaire parentale sont deux activités relativement proches l’une de l’autre, la puéricultrice occupe une position à part. En effet, la puéricultrice dispose d’un savoir de tronc commun avec les deux autres, mais sa spécialité relève bien plus de l’aspect médical relatifs aux soins portés à l’enfant en bas âge. Pour ainsi en savoir plus sur comment devenir puéricultrice, voici quelques informations qui pourraient éclairer votre chemin.

La formation puéricultrice : des études longues

La formation puéricultrice est une formation extrêmement complète, qui touche à de nombreux thèmes de la petite enfance.  Cette formation fait partie d’un cursus médical, et représente en fait une spécialisation de 12 mois après une école d’infirmière (BAC + 3) ou de sage-femme (BAC + 5), à laquelle l’accès s’effectue suite à une sélection sur concours.

La réussite du concours ouvre le droit d’entrée à l’une des 30 écoles françaises agréées par le Ministère de la Santé, et le Diplôme d’Etat de Puéricultrice est obtenu à la fin cette l’année de spécialisation.  Il faut donc considérer que pour devenir puéricultrice, il est nécessaire d’étudier entre 4 et 6 ans après le BAC, dont 3 à 5 sont entièrement dédiés à un aspect médical.

Après les études pour devenir puéricultrice, quel sera son rôle au sein de la structure d’accueil des jeunes enfants ?

De par la diversité de ses connaissances, la puéricultrice est un lien important primordial entre les pédiatres, les parents et l’enfant lui-même.  Officiant généralement en milieu hospitalier, en crèche ou dans une PMI (service départemental de Protection Maternelle et Infantile), la puéricultrice dispose en effet de plusieurs cordes à son arc.  Ses rôles sont aussi diverses que :

  • Prêter main forte aux pédiatres et aux chirurgiens, et effectuer les premiers examens des nouveaux-nés.
  • Distribuer les médicaments, suivre la prise du traitement, poser des pansements ou des perfusions, et effectuer le suivi de tout enfant malade ou nécessitant une attention particulière.
  • Prendre en charge l’hygiène et le régime alimentaire des bébés.
  • Constituer un lien permanent entre le médecin et l’enfant, et apporter conseil et soutien aux parents.
  • Dans le cadre de la crèche ou de la PMI, intervenir de manière importante dans l’apprentissage de l’autonomie et la socialisation du jeune enfant, et jouer un rôle clé dans la prévention, la protection et l’éducation auprès de la famille.

Suivre les étude pour devenir puéricultrice, métier aux multiples facettes, revient donc à acquérir une formation très complète, qui touche à la santé de l’enfant mais aussi à la compréhension de son évolution dans son milieu social et familial.

Devenir puéricultrice : abnégation et passion sont nécessaire…

Passer en revue les exigences du métier de puéricultrice pourrait bien prendre un moment… C’est effectivement une profession qui demande de l’énergie, des nerfs solides, un calme olympien, un esprit d’équipe… mais c’est avant tout une profession qui nécessite un grand amour pour l’enfant.

En tous les cas, à la question « comment devenir puéricultrice », on peut associer une réflexion sur l’abnégation et la passion nécessaire à l’exercice de cette profession ; et pourquoi pas également une considération intéressante sur l’aspect attractif de la rémunération (entre 1450€ et 2500€), et sur les larges possibilités de progression professionnelle au sein de la structure de travail