Auxiliaire puéricultrice en crèche – Accompagnement dans les jeunes années

Avec un niveau de chômage record en France, les perspectives pour se lancer dans un secteur professionnel dans lequel l’on est assuré d’avoir un emploi à long terme sont assez minces…  Certains jeunes étudiants pourraient presque avoir froid dans le dos, ou nourrir l’envie inextinguible de se délocaliser à l’étranger…  Mais ce n’est pas le cas de tous les secteurs professionnels, bien heureusement !

En effet, le secteur de la petite enfance a le vent en poupe, alors que l’on enregistre en France une relance des naissances depuis quelques années.  De nos jours, choisir un métier ayant attrait à l’enfant en bas âge revient à s’assurer de futures années florissantes, et un emploi à long terme.

Parmi ces activités, la profession d’auxiliaire puéricultrice est propulsée sous les feux de la rampe aujourd’hui.  Petit retour sur une profession de toutes les passions, mais aussi choix intelligent : l’auxiliaire puéricultrice en crèche.

Comment devenir puéricultrice en crèche ?

La carrière d’auxiliaire puéricultrice peut s’avérer être une excellente solution, et ce à tout âge !  Que ce soit une vocation découverte très tôt, ou un choix de réorientation vers une nouvelle activité professionnelle, il est possible de postuler à l’école d’auxiliaire de puériculture.  Les conditions pour s’octroyer le droit de suivre la formation d’auxiliaire puéricultrices sont particulièrement simples…

Il suffit en effet de se présenter à un concours d’entrée, et d’avoir 17 ans révolus à la date dudit concours.  Il n’y a aucun pré requis scolaire pour avoir droit de s’inscrire, et aucune limite d’âge supérieure.

Le concours se compose d’une épreuve écrite et d’une épreuve écrite.  L’épreuve écrite dure 3 heures 30 au total, et comporte une explication de texte de culture générale appliquée au domaine sanitaire et social, des questions de biologie et de mathématiques, et un test psychotechnique.  Les candidates ayant obtenu la moyenne aux épreuves écrites passeront ensuite une épreuve orale de 20 minutes durant laquelle elles traiteront d’un sujet du secteur sanitaire et social, et expliqueront leurs motivations.

Il est important de notifier que les candidates disposant au moins de diplômes d’Etat de niveau IV sont dispensées d’épreuves écrites.  Par ailleurs, les Aides Soignantes et Auxiliaires de Vie postulant dans le cadre des formations passerelles sont dispensées de concours d’entrée.

La formation en elle-même dure 41 semaines, découpées en 17 semaines de cours et 24 semaines de stages en situation professionnelle.  La formation porte principalement sur le développement de l’enfant, son accompagnement, le développement de son éveil, la relation et la communication entre l’enfant et le milieu familial, et certaines notions médico-sociales.

Optique professionnelle de l’auxiliaire puéricultrice en crèche

A l’issue de la formation, les options sont légions : l’auxiliaire puéricultrice fraîchement diplômée peut facilement trouver un emploi en maternité, en pédiatrie, en pouponnière (pour ce qui est du secteur hospitalier), ou au sein d’une PMI, d’un centre maternel ou d’une crèche (ou halte garderie).

Les options offrent une faible variation des salaires, mais l’assurance d’un emploi pérenne.  Le salaire d’une puéricultrice en crèche, en début de carrière, s’élève généralement à environ 1450€.  Les horaires de travail sont souvent décalés, s’échelonnant de 7h à 19h, selon les besoins et le taux d’occupation de la crèche.

Cette rémunération est bien sûr sujette à une augmentation annuelle, mais suit également une grille d’ancienneté et d’expérience qu’il est possible de consulter dans la convention collective de la profession.  Par ailleurs, plus l’auxiliaire puéricultrice a de responsabilités, plus son salaire est négociable à la hausse.

L’emploi de puéricultrice en creche regroupe, entres autres, les tâches suivantes :

  • La responsabilité d’un groupe de 5 à 8  enfants, de 3 mois à 3 ans.
  • L’attention particulière à l’hygiène, au sommeil, à l’alimentation des enfants en bas âge.
  • Les activités d’éveil pour tous les âges, et la sensibilisation à l’autonomie pour les plus grands.

Puéricultrice en crèche, ou l’assurance d’un métier de contact

Que ce soit avec l’enfant ou avec ses parents, la puéricultrice sera en contact permanent avec le milieu familial.  Elle jour un rôle clé dans l’évolution de l’enfant, dans la pérennité du plan éducatif parental, et dans l’éveil des premières années… Bien plus de responsabilité qu’il n’y paraît : auxiliaire puéricultrice, un métier à haute valorisation personnelle.